C'est peut-être davantage par l'effet négatif de certaines paroles que nous prendrons conscience de la possibilité qu'elles puissent avoir aussi un effet positif.

Une parole peut-elle guérir ? La parole qui guérit ...
Proverbes 12/6 : Les paroles des méchants sont des embûches pour verser le sang, Mais la bouche des hommes droits est une délivrance.
Proverbes 12/18 : Tel, qui parle légèrement, blesse comme un glaive ; Mais la langue des sages apporte la guérison.
Proverbes 25/25 : Comme de l'eau fraîche pour une personne fatiguée, ainsi est une bonne nouvelle venant d'une terre lointaine.
Jérémie 15/16 : J'ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées ; Tes paroles ont fait la joie et l'allégresse de mon cœur ; Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées !
Chacun a pu mesurer dans sa vie l'impact laissé par certaines paroles entendues ou bien rapportées.
La foi est aussi le résultat de ce que la parole de Dieu crée.
Romains 10/17 : Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ.
2 / UN EXEMPLE CONCRET D'UN HOMME QUI AVAIT COMPRIS CE PRINCIPE.
UNE SITUATION DE SOUFFRANCE.
Précision de Luc 7/2 : le centurion est très attaché à son serviteur.
Nous sommes souvent atteints dans ce que nous avons de plus cher et dans les choses auxquelles nous sommes très attachés, car elles sont précieuses à nos yeux.
Quelles sont-elles ?
Famille, santé, travail, vie affective ou spirituelle.
Le domaine de notre vie et de notre personne qui a le plus de valeur aux yeux de Dieu est notre âme et notre vie spirituelle.
Ce serait une catastrophe que nous soyons atteints par la mort à ce niveau là, comme cet homme "sur le point de mourir" ou bien "atteint de paralysie et souffrant beaucoup" (Matthieu 8/6).
Matthieu 8/8 : Le centenier répondit : Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri.
L'autorité du mot vient de celle de la personne qui le prononce.
2-1. Cette affirmation fait dire au Seigneur que cet homme a une grande foi, plus grande que celle qu'il a trouvée jusqu'à présent en Israël (8/10)
À la réalité qui est grave et inquiétante, le centurion oppose le "mais" de sa foi.
Choix de textes qui montrent qu'il faut toujours compter sur "le facteur Dieu" et ne pas s'en tenir à certaines apparences douloureuses ou bien désespérantes.
Mais Dieu entend les prières… quand nous sommes acculés.
Psaumes 66/19 : Mais Dieu m'a exaucé, Il a été attentif à la voix de ma prière.
Mais Dieu aime… alors que nous sommes pécheurs.
Romains 5/8 : Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.
Éphésiens 2/4 : Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés…
Mais Dieu console… quand nous sommes affligés.
2 Corinthiens 7/6 : Mais Dieu, qui console ceux qui sont abattus, nous a consolés par l'arrivée de Tite.
Mais Dieu a pitié de ses enfants… quand ils sont éprouvés.
Philippiens 2/27 : Il a été malade, en effet, et tout près de la mort ; mais Dieu a eu pitié de lui, et non seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je n'eusse pas tristesse sur tristesse.
Mais Jésus rassure ceux qui sont effrayés et tremblants… quand ils sont remplis d'effroi.
Marc 5/34 : Mais Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t'a sauvée ; va en paix, et sois guérie de ton mal.
Mais Jésus est plus puissant que les démons… quand ils déchaînent leur méchanceté.
Luc 9/42 : Comme il approchait, le démon le jeta par terre, et l'agita avec violence. Mais Jésus menaça l'esprit impur, guérit l'enfant, et le rendit à son père.
Mais Jésus justifie ceux qui lui font confiance et il pardonne… quand ils sont critiqués injustement et accusés.
Jean 12/7 : Mais Jésus dit : Laisse-la garder ce parfum pour le jour de ma sépulture.
2-2. Cette affirmation met en évidence la simplicité du salut
En utilisant l'adverbe "seulement", il démontre qu'il a compris que Dieu ne demande pas l'impossible.
La même règle s'applique dans la situation de Jaïrus.
Marc 5/36 : Mais Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au chef de la synagogue : Ne crains pas, crois seulement.
"Crois seulement".
Jésus n'a pas dit "Fais", "souffre" mais crois.
Ce mot exprime à quoi se limite la condition divine.
Il en sera ainsi pour l'exaucement des prières, le salut, le baptême dans l'Esprit et aux autres grâces accordées.
Éphésiens 2/8 : Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.
2-3. Cette affirmation manifeste son humilité
Il ne fait pas dépendre l'intervention du Seigneur de ses mérites ou de ses œuvres, et il en a à son palmarès, mais d'une parole de Dieu.
Luc 7/4 : Ils arrivèrent auprès de Jésus, et lui adressèrent d'instantes supplications, disant : Il mérite que tu lui accordes cela.
Si les autres raisonnaient de cette manière, lui, par contre, se savait indigne de la grâce.
Ex La femme syro-phénicienne :C'est pourquoi le Seigneur est venu à son secours.
Matthieu 15/27 : Oui, Seigneur, dit-elle, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres.
2-4. Cette affirmation révèle une certitude
Il sera guéri.
Celui qui s'attend à la Parole de Dieu est assuré de sa réponse.
1 Jean 5/14 : Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu'il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée.
Sa certitude concernant la guérison peut s'appliquer au pardon et au salut.
2-5. Cette affirmation prouve sa soumission
Il veut que Dieu dise son mot dans sa vie.
Il est prêt à l'appliquer à sa situation.
Il prend pour appui le pouvoir de ses propres paroles sur ses subordonnés et celui qu'exercent sur lui les ordres de ceux auxquels il est soumis. "Moi qui suis soumis."
3 / TROIS MOTS potentiellement en mesure de CHANGER LE COURS DE LA VIE
Le centurion extrait de son propre vocabulaire 3 mots qu'il sélectionne méticuleusement.
Il en connaît le pouvoir et l'autorité, en se référant à sa propre expérience "professionnelle".
Son serviteur a appris à se soumettre à ces termes et lui-même, l'officier, a appris à s'en servir dans l'intérêt de l'empire qu'il sert.
Il est prêt à ce que le Seigneur trouve "son mot" parmi ce choix.
Il sait que c'est dans la soumission à ce que Jésus dira que se trouvera le secret de la guérison.
3-1. VA.
C'est une parole de délivrance.
L'ordre de s'en aller s'applique aux esprits impurs.
Luc 4/35 : Jésus le menaça, disant : Tais-toi, et sors de cet homme. Et le démon le jeta au milieu de l'assemblée, et sortit de lui, sans lui faire aucun mal.
À la maladie.
Luc 4/40 : Après le coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Il imposa les mains à chacun d'eux, et il les guérit.
Aux péchés.
Psaumes 103/12 : Autant l'orient est éloigné de l'occident, Autant il éloigne de nous nos transgressions.Il éloigne de nous la culpabilité et le pouvoir du péché ainsi que son habitude.
3-2. VIENS.
C'est une parole d'invitation.
À ceux qui sont travaillés et chargés.
Matthieu 11/28 : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
À ceux qui sondent les Écritures.
Jean 5/39 : Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
À ceux qui ont faim.
Jean 6/35 : Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif.
À ceux qui ont soif.
Jean 7/37 : Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s'écria : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive.
3-3. FAIS CELA.
C'est une parole d'exigence et de commandement portant vers un acte d'obéissance.
Le geôlier de la ville de Philippe (Actes 16), le jeune homme riche (Marc 10/17), les témoins de la Pentecôte ont demandé ce qu'il fallait qu'ils fassent (Actes 2/37), à l'exemple de ceux qui ont demandé ce qu'il fallait faire pour faire l'œuvre de Dieu.
Actes 16/30 : il les fit sortir, et dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ?
Jean 6/28 : Ils lui dirent : Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu ?
Actes 2/37 : Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ?
Les réponses sont immuables et encore valables.
Croire, se repentir, se faire baptiser.
C'est en obéissant que l'on est délivré.
"Faites ce qu'il vous dira" (Jean 2).
Actes 2/38 : Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.
Actes 16/31 : Paul et Silas répondirent : Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille.
Jean 6/29 : Jésus leur répondit : L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé.
Naaman s'est plongé dans le Jourdain (2 Rois 5), l'aveugle s'est lavé au réservoir de Siloé.
4 / LE MOT CHOISI.
Jésus lui dit "va."
Ce n'est pas un renvoi, mais une parole d'exaucement et de mise en liberté.
Luc 4/18 : L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés.